EN TOUTE INTIMITÉ 3

[beaubarbu]

Sans titre pour le moment, on verra...Je commence un poème et vous le continuez...Ce sera notre poème...


Ce matin, j'ai vu mes cheveux blancs
Ils ne sont pas arrivés inopinément
Ce sont les vestiges des ans
Auxquels je ne suis pas indifférent.


à vous...

[Merci-Machine]

10 cuistots vous remercie pour ce sujet.

danoug, 123 mamie, cuisinière, fleuriane, gogo, anier, Marilouise, Nicole Alice, Chicca, cocoune

[carmy1]

Ce matin, j'ai vu mes cheveux blancs
Ils ne sont pas arrivés inpinément
Ce sont les vestiges des ans
Auxquels je ne suis pas indifférent.


Devant mon miroir
Coquettement je peigne
Mes cheveux ondulants
Qui brillent dans la lueur du soir

[Petite Cretonne]

Ce matin, j'ai vu mes cheveux blancs
Ils ne sont pas arrivés inopinément
Ce sont les vestiges des ans
Auxquels je ne suis pas indifférent.

Mes cheveux blancs plaisent à l'amant
Qui, lui aussi, en accuse allègrement
Il adoucissent les traits certainement
Et les os ne font qu'endolorir en vieillissant

Mon Dieu, je n'ai jamais donné dans le poésie...

[Tilt]

Ce matin, j'ai vu mes cheveux blancs
Ils ne sont pas arrivés inopinément
Ce sont les vestiges des ans
Auxquels je ne suis pas indifférent.

Mes cheveux blancs plaisent à l'amant
Qui, lui aussi, en accuse allègrement
Il adoucissent les traits certainement
Et les os ne font qu'endolorir en vieillissant

Le temps neige sur mon corps
Timidement, bientôt sans retenue
Teinte incolore des nouveaux accords
D'une symphonie méconnue

[carmy1]

Bonsoir tout le monde ,

Nous sommes dimanche le 16 novembre
Et ce soir je débute « en toute intimité 3 »


Recette domestique pour crème de beauté:

Cueillez dès le matin
1 rayon de soleil
4 bouffées d'air pur
Ajoutez lentement le menu
d'un bon déjeuner
Taillez à large tranches
dans le devoir quotidien
Incorporez tout au long du jour
quelques douzaines de bons sourires
Versez à diverses reprises
l'huile parfumée d'un gai refrain
Saupoudrez de 3 ou 4
services rendus de bonnes grâce
Cuisez à feu doux,
évitez de laisser bouillir
Le soir , entre dix et onze,
étendez ce mélange sur votre oreiller
Reposez-y votre gentille frimousse
pour toute la nuit.

[carmy1]

La voix d'un ami


Si tu n'as pas perdu cette voix grave et tendre
Qui promenait mon âme au chemin des éclairs
Ou s'écoulait limpide avec les ruisseaux clairs,
Eveille un peu ta voix que je voudrais entendre.

Elle manque à ma peine, elle aiderait mes jours.
Dans leurs cent mille voix je ne l'ai pas trouvée.
Pareille à l'espérance en d'autres temps rêvées,
Ta voix ouvre une vie où l'on vivra toujours !

Souffle vers ma maison cette flamme sonore
Qui seule a su répondre aux larmes de mes yeux.
Inutile à la terre, approche-moi des cieux.
Si l'haleine est en toi, que je l'entende encore !

Elle manque à ma peine ; elle aiderait mes jours.
Dans leurs cent mille voix je ne l'ai pas trouvée.
Pareille à l'espérance en d'autres temps rêvée,
Ta voix ouvre une vie où l'on vivra toujours

(1786-1859)
(Recueil : Poésies inédites)
De Marceline DESBORDES-VALMORE

http://www.AbcPromoBlog.com/vote.php?blog=12420

[carmy1]

La vie en bleue,

Perdues, aujourd’hui sont les pensées,
La tristesse a envahi ce cœur,
Dans le jardin, les fleurs sont fanées,
Elle attend les printemps du bonheur.

La nature commence à s’endormir,
Sous un ciel gris, le soleil s’est masqué,
De noires nuages l’ont fait fuir,
Et les oiseaux se sont arrêtés de chanter.

Il y a des jours où le moral est en grève,
Où des envies de ciels bleus la dévore,
Un besoin désespéré d’une douce trêve,
Pour calmer ces difficiles efforts.

Et puis, la vie continue, les beaux jours reviennent,
L’amour et l’amitié lui redonnent de forces inégalées,
Et cette grande volonté, de se battre, qui est la sienne,
Se relève du gouffre à jamais pour continuer d’aimer.

La vie en bleue n’existe pas ,
Chacun, un jour rencontrera la tristesse,
ouvrir son coeur la ralentira,
pour combler sa lourde détresse.

le destin, nous guide , nous montre la voie,
L'amour et la tendresse en sont les ficelles,
avec la douceur de l'amitie , tu trouveras un toit,
pour continuer de rêver tes yeux vers le ciel .


DE SOURCE INCONNUE

[beaubarbu]

Je pense qu'il faudrait prendre mon idée d'en toute intimité2... le poème à finir ensemble...et l'amener ici...
Qu'en penses-tu Carmy1?

[carmy1]

Je vais demander à madame l'administratrice

[beaubarbu]

Vous êtes deux amours: toi et administration...Il faudrait
continuer le poème et inclure la stophe de Carmy! Ça pourrait être un chef-d'oeuvre! Qui sait...tous ensemble, un pour tous!

[cuisinière]

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,

Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,

Et je te sourirai tout en branlant la tête,

Et nous ferons un couple adorable de vieux.

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,

Avec de petits yeux attendris et brillants,

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse,

Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer ;

Nous aurons une joie attendrie et très douce,

La phrase finissant souvent par un baiser.

Combien de fois jadis j'ai pu dire : "Je t'aime !"

Alors, avec grand soin, nous le recompterons.

Nous nous ressouviendrons de mille choses, même

De petits riens exquis dont nous radoterons.

Un rayon descendra, d'une caresse douce,

Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,

Quand, sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,

Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

Et, comme chaque jour je t'aime davantage,

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain

Qu'importeront alors les rides du visage,

Si les mêmes rosiers parfument le chemin ?

Songe à tous les printemps qui dans nos coeurs s'entassent.

Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.

Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent

Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens ;

C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,

Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,

Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain !

En ce cher amour qui passe comme un rêve

Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,

Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève,

Pour le ressavourer plus tard avec lenteur.

J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare

Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours.

Je serais riche alors d'une richesse rare,

J'aurais gardé tout l'or de mes jeunes amours,

Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève

Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;

Car de ce cher amour qui passe comme un rêve

J'aurais tout conservé dans le fond de mon coeur.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.

Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,

Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,

Et je te sourirai tout en branlant la tête,

Et tu me parleras d'amour en chevrotant.

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,

Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs !

Rosemonde Gérard

[beaubarbu]

Cuisinière!

Quel beau poème...je t'entendais me le lire de ta voix douce!
Mervelleux cadeau!

[Tilt]

j'adore

merci Cuisinière

[carmy1]

Merci cuisinière d'avoir mis les paroles de cette très belle chanson

[gogo]

comme c'est beau ce début de poème .
Bravo à vous,lâchez pas
Moi je suis un gros zéro pour ce qui est de composer mais j'adore vous lire.

Bonne journée.